Cette photo a été prise par mon cousin, Benoît Boura,
en juin 2020 dans le village où je suis née,
près des bords de Loire.
J’ai une fille qui fait désormais ma taille
et qui a désormais l’âge que j’avais quand j’ai commencé
à comprendre que j’aurai un destin à honorer.
Depuis 9 ans, je suis sa seule et unique parente.
Pendant longtemps, je n’ai pas su
comment j’ai fait.
Il est temps de raconter.
« Je suis impatient d’aimer à nouveau le goût de la vie qui m’a porté. Je sais bien que les choses ne sont pas toujours comme on les a voulues, mais la vie expérience est ce qui m’a donné des ailes et permis d’accomplir de belles choses ici.
Je ne regrette pas mon passage sur Terre, bien que je n’ai pas achevé, ni rempli d’Amour complet celles et ceux qui m’ont chéri. J’ai parfois mal d’être parti si vite et en même temps je sais que cela a un sens.
Je suis bien portant, j’aurais voulu donner plus à ma chère et tendre, à ma chair incarnée si petite, si fragile. Je nourris l’espoir de leur souffler le paisible d’un passage vers d’autres horizons.
Et à la pointe du poète que j’étais, j’ajouterai :
« Paix sans fin.
Je suis enfin parmi ceux qui reconnaissent
la valeur de la vie, étincelle qui brille
dans les yeux du Divin
et des Humains.
De canne, je suis passé à trame.
Trame essentielle de la Vie qui sourit aux enfants
et à ceux qui ont gardé le cœur léger
et gonflé de joie, à l’image
du soleil levant. »
Puisses-tu, Céline, croire et croire encore en ce pouvoir intérieur qui nous identifie, nous les humains, qui nous a unis. J’ai tant de souhaits, de vœux de réalisation à te laisser, mais tu as l’essentiel en mains.
N’oublie pas qui Tu es,
car ici là où je suis, c’est bien utile.
N’oublie pas de vivre qui Tu es.
Je t’ai chérie, et là d’où je suis ce serait peine de garder ce lien.
Toi seule saura à quel moment le rompre.
Gloire à la lumière en Toi
et en tous ceux qui la vivent. »
~
Les lignes que vous venez de lire sont les mots de Serge,
le père de ma fille, canalisés par une amie, Cécile,
trois mois après son décès en 2011.
Dans les mois et années qui ont suivi, de nombreuses personnes ont reçu et m’ont transmis des messages de sa part. Celui qui est toujours resté un socle pour moi, est celui-ci.
Chaque mot porte son empreinte.
Et la puissance de ce qu’il m’a léguée.
Je le partage car il donne un sens
et une perspective à nos existences,
et à tout ce pour quoi j’ai œuvré
par la suite.
En tant qu’entrepreneure,
propulsée malgré moi
dans les coulisses de l’invisible,
mais aussi et avant tout
en tant que femme et maman.
À de nombreuses reprises, des entrepreneurs et dirigeants m’ont sollicitée pour être éclairés sur les notions de dette, héritage et transmission. Les trois sont liées : c’est selon moi le noyau dur du monde de l’invisible, car c’est à cet endroit que se cristallisent les nœuds énergétiques les plus tenaces.
La loyauté envers ceux qui nous ont aimés, appris ou trahis, est un vrai sujet de prospective quand on développe une entreprise, ou qu’on s’en retire. Qui demande beaucoup d’ouverture et d’humilité pour garder ce qui nous semble juste, puis laisser derrière soi ce qui nous empêche réellement d’avancer.
Je suis passionnée par le film “Inception” de Christopher Nolan, sorti en 2010, pour sa capacité à retranscrire le monde du rêve et ses multiples réalités emboîtées, mais aussi pour ce lien entre père et fils qui constitue le cœur de l’intrigue.
Il donne à réfléchir sur comment une stratégie d’entreprise repose avant tout sur des sentiments humains fondamentaux, et jusqu’où nous sommes prêts à aller par amour filial.
Mon premier client en 2010, à l’époque où est sorti le film, m’avait dit
« Quand on bosse avec toi, on est directement plongés dans Inception ! ».
L’architecture de l’invisible.
Là où je me sens comme un poisson dans l’eau.
Me reviennent en mémoire des rendez-vous au-delà du réel avec des clients, empêtrés dans des situations qui n’avaient aucune résolution mentale.
En me connectant à leur champ d’informations, il y avait toujours le poids d’un héritage envers une personne ayant joué un rôle-clé dans leur évolution – disparue ou pas. Je n’ai à ce jour aucune explication logique de comment je fais pour avoir accès à ça.
Mais il est évident que d’avoir vécu la mort de plein fouet a ouvert mes capteurs et m’a donné une perception d’un monde beaucoup plus vaste que celui que l’on voit en surface.
Tous ces questionnements avec mes clients m’ont permis de respecter l’héritage lié à sa mort, puis de m’en détacher progressivement sans le dénaturer, pour choisir en conscience ce que je souhaite transmettre à notre fille.
Pour moi,
l’éducation est le pivot central
de notre monde à venir.
Et porter cela seule sur mes épaules
ancre un peu plus chaque jour
ce que je mets derrière
le mot « responsabilité ».
Alors, le partager ouvertement ici prend tout son sens. Car perdre un être aussi cher, ce n’est pas seulement apprendre à vivre sans sa présence.
C’est aussi et surtout apprendre à prendre des décisions sans contrepoids éducatif pour l’enfant qu’on a créé ensemble. Et ça… c’est une peine immense qu’il m’a fallu apprendre à transcender.
Jusqu’à maintenant, je n’ai jamais eu les mots pour retranscrire le trou béant que ça a été… et l’opportunité de co-création que c’est devenue.
Juillet 2010…
À l’âge où elle est arrivée dans mon ventre, à 27 ans, je n’avais jamais fantasmé sur l’idée d’avoir un enfant. Une nuit, 14 mois avant sa naissance, son âme est venue me visiter.
C’était tellement beau et précis que je n’ai jamais douté que ce soit autre chose qu’un signal fort pour me préparer à son arrivée. J’ai vécu une grossesse merveilleuse, et les deux premières années de sa vie avec beaucoup d’évidence et de fluidité.
Elle est arrivée au bon moment, avec la bonne personne, même si à un instant T de ma trajectoire, je me suis posée la question, entre deux hommes, de quel père j’allais lui donner.
J’ai aimé ces deux hommes,
puissamment et différemment.
Son père et moi nous sommes aimés d’un amour fou, passionnel, défiant toutes les lois de la logique, et il m’a offert le plus beau cadeau de la vie. Nous ne nous sommes jamais posés trop de questions sur qui fait quoi, sur son éducation, tout était simple… à ce niveau-là.
Nous avions énormément de hauts et de bas en tant que couple, mais nous étions totalement raccord sur ce qu’on voulait insuffler à notre fille : la joie, la confiance en la vie, la créativité et le sens des responsabilités.
On n’en a jamais fait une enfant ultra couvée. Dès ses premiers jours, on l’a ouverte au monde en lui donnant l’espace pour expérimenter toute sorte de nouveauté. Elle a toujours adoré être entourée de sa tribu et être aux premières loges pour profiter de la vie.
Il faut dire que son père était toujours en train de chanter, danser et rigoler avec elle. Il lui cuisinait des plats épicés de son pays, le Cameroun, il l’emmenait voir des matchs de sport, elle en redemandait.
La vie à trois était
une aventure permanente,
c’était très joyeux.
Lui avait arrêté de travailler quand j’ai repris mon travail après mon congé maternité – je n’étais pas encore entrepreneure –, il s’occupait d’elle avec un bonheur immense toute la journée.
J’ai grandi dans un environnement où mon papa s’occupait énormément de nous, alors ça m’a toujours paru évident qu’un homme prenne toute sa place dans le foyer.
Comme nous le savons, le hasard n’existe pas : il a eu beaucoup de mal à retrouver un travail, à tel point qu’elle a passé un an et demi en permanence avec lui… sur ses deux ans et demi où il a été dans cette vie.
Je remercie chaque jour la vie de lui avoir permis d’engrammer cet héritage affectif, car malgré l’absence qui est encore et toujours difficile à accepter pour elle, elle porte cet ancrage cellulaire de savoir qu’elle a été aimée et choyée par un papa qui a fait tout son possible pour elle.
… dernières vacances à trois.
Je me revois encore le jour où j’ai eu à lui annoncer qu’il était parti dans le ciel et qu’il ne reviendrait jamais. Elle avait deux ans et demi, un pyjama à rayures grises et blanches avec des étoiles, le sourire aux lèvres.
Elle n’a pas compris ce que je lui disais.
Moi non plus, d’ailleurs.
C’était tellement surréaliste.
Et puis même sans être là, sa présence était encore tellement là que le manque a mis longtemps à se manifester. Je dirais que c’est devenu vraiment difficile au bout d’un an sans lui.
Car si ma réalité amoureuse a été un sujet à part entière à reconsidérer progressivement, et pour lequel j’en ai bavé, ma réalité de maman hyper solo, je me la suis prise en pleine tête chaque jour qui passait.
Autant j’estime avoir été soutenue par ma famille qui a toujours été présente pour moi, pour elle, autant j’ai dû aller puiser au fond de mes tripes pour être capable de tenir à la fois sur les plans émotionnel, éducatif, logistique et matériel.
Son assurance-vie m’a permis de payer seule trois ans de loyer, merci. Mais pour tout le reste, j’ai dû apprendre seule à créer de l’argent, de la richesse, de la valeur, et je reconnais que ça a été un moteur ultra puissant pour mon entreprise.
Il était hors de question que je retourne
dans un travail « normal et sécurisant »,
parce que mon entreprise a toujours été
le réceptacle de mon âme.
Et si je me coupais de ça,
c’était moi qui mourrait à mon tour.
Et je ne pouvais pas lui faire ça.
Il m’a laissée un héritage colossal qui tient dans cette phrase : « N’oublie pas qui Tu es ». Lui l’avait oublié en cours de route. Je crois que j’avais déjà compris à ce moment-là que pour poursuivre ma route seule avec elle, j’allais devoir la baliser avec ma vérité.
Et à chaque fois que j’ai avancé en ce sens, on m’a envoyé les messages, les personnes, les ressources dont j’avais besoin.
C’est comme si sa mort m’avait permis d’établir un contrat invisible avec la vie : tu fais le job, et “on” t’envoie ce qui est nécessaire pour continuer. Par contre, tu ne te défiles pas.
À tous les étages. Une conscience intérieure de chaque instant pour ne pas perdre pied face à la réalité vertigineuse dans laquelle j’ai été propulsée, malgré moi et au-delà de moi.
Autant de questions vitales que j’ai eues à défricher en simultané cette décennie passée. Ne jamais cesser de créer m’a permis de relier ces polarités, qui n’ont d’issue que par la voie du cœur.
Personne ne nous donne de mode d’emploi.
Et il y a une seule boussole
qui ne trahit pas :
le pourquoi et le pour quoi
on fait « tout ça ».
Décembre 2012.
On était parties en Malaisie,
le hasard nous a emmenées en Australie…
Ici à Ayers Rock. Sur les terres indigènes.
Ma vie est devenue aussi exigeante qu’exaltante quand j’ai compris que je n’avais pas d’autre choix que d’apprendre à la traverser juste pour ce qu’elle est : éphémère.
Rien ne dure,
c’est pour ça que tout compte.
All we have is now.
Alors par extension, ma fille porte tout ça en elle. Cet héritage, mais aussi cette énergie de construction. C’est fondamental pour moi de lui transmettre toutes les clés nécessaires pour savoir rebondir, quoiqu’il lui arrive.
Je peux ne plus être là demain, c’est une réalité intégrée. Alors chaque jour où je suis encore là, on ne perd pas de temps en fioriture, on va à l’essentiel : savoir apprécier ce qu’on a, et créer ce qu’on n’a pas encore.
One step at a time.
J’ai aussi appris que je pouvais faire des choix à priori risqués, comme déménager en cours d’année, mais que tant que j’avais le plus important à l’intérieur de moi, mes valeurs et mon intuition, tout allait bien se passer.
Qu’avec ça je peux aller partout,
je ne me perdrai pas.
Et elle non plus.
Du coup, je suis pleinement dans le ici et maintenant avec elle, à créer des possibilités pour rendre le quotidien doux et original à la fois. Car pas question de se plaindre ni de se victimiser.
Alors je ne l’inonde pas d’activités, je lui laisse le champ libre pour exprimer sa créativité, je lui permets d’être autonome en allant à l’école seule ou en lui faisant faire des petites courses depuis l’âge de 7 ans. Elle a toujours pris ces occasions comme des opportunités d’apprendre à faire les choses par elle-même et de grandir.
Pour le coup, avec son beau-père nous étions raccord sur ce point. Là où le désaccord était récurrent, c’était sur sa vision de l’avenir, et particulièrement du monde du travail, nourrie par la peur, la peur du manque… et le besoin de contrôle qui va avec.
Pour moi c’était épidermique : j’ai tellement transformé ma propre vie grâce au travail, à la singularité et à la créativité que j’ai pu y déployer, que je ne pouvais pas laisser s’infiltrer en ma fille ces schémas de pensée.
À l’âge de 11 ans aujourd’hui, elle sait exactement ce qu’elle veut faire de sa vie. Ça aura tout le temps de changer, mais en tout cas aujourd’hui sa soif de vie cherche à s’exprimer dans la création pâtissière. Et pas juste faire des gâteaux. Ouvrir des salons et points de vente à Paris, Londres et Beverly Hills.
Parce que pourquoi pas.
Ce n’est pas moi qui lui mettrai des limites.
Dès le premier Noël sans son papa, nous avons beaucoup voyagé, à la fois pour échapper aux obligations sociales et pour découvrir d’autres horizons au-delà de notre quotidien. À son jeune âge, elle a déjà parcouru La Réunion, L’Ile Maurice, la Malaisie, l’Australie, le Maroc, la Martinique, la Californie, Singapour…
Comme ce que j’ai eu la chance de vivre plus jeune grâce à mes parents qui m’ont permis de passer plusieurs étés aux États-Unis, je m’attache à lui transmettre grandeur nature le respect de la différence, l’ouverture d’esprit et l’adaptation tout terrain.
Kit de survie indispensable
pour naviguer en eaux profondes
dans ce monde qui va devenir
de plus en plus incertain.
En février 2015, je pars m’installer au Cap Ferret
seule avec elle, 10 cartons et mon ordinateur sous le bras.
Riche de tout ce qui a été, et de tout ce qui sera.
Apprendre à se forger sa vision,
à se baser sur ses ressentis
et à croire en sa bonne étoile
pour tracer sa route :
c’est finalement ça qui m’importe
de lui léguer.
Ce qui nous est si difficile à l’âge adulte, je me dis que ce sera toujours ça de
« gagné » dans sa besace pour sa vie à elle. Car elle sera très différente de la mienne, et je le lui souhaite.
J’ai mis tant de temps à intégrer tout ça. Le plus compliqué a sans aucun doute été de garder l’essentiel de l’héritage de son père, de me le réapproprier à ma façon, de maintenir le cap en composant avec son beau-père, et finalement de faire le choix de reprendre en main seule son éducation.
Nul ne sait de quoi l’avenir sera fait.
Mais je lui donne
les armes de construction massive
qui me semblent indispensables,
et qui relèvent avant tout du savoir-être.
Pas avec des grands discours,
parce que ce n’est tout simplement pas
ma façon d’être.
On me dit souvent « Tu ne parles pas pour ne rien dire ». C’est vrai. Donc il m’arrive souvent de ne rien avoir à dire. Pendant ce temps, j’observe tout au laser. Puis j’agis.
Quand j’ai pris la décision de quitter Jonathan, l’homme avec lequel on avait partagé trois ans de notre vie, auquel elle s’était attachée, je me suis demandée quel exemple de femme je voulais lui donner.
Comment elle allait se construire affectivement si je restais dans une relation avec laquelle je n’étais plus en phase. Mais je ne voulais pas la priver à nouveau d’un pilier masculin. Le choix a été cornélien.
Je ne souhaite à personne de vivre ça.
Mais c’est parce que je l’ai vécu
que je peux maintenant le partager.
Et éclairer.
Choisir d’honorer sa destinée, c’est tout sauf de la facilité. Et je sais qu’à travers mes choix, c’est pour elle que je fais ma part, mais aussi pour les générations passées et à venir.
J’ai l’impression d’avoir été téléportée dans cette existence au carrefour de toutes ces vies de femmes brisées, pour en détacher les chaînes.
Les unes après les autres.
Telle une fourmi qui travaille dans l’ombre.
Pour le bien commun.
Car j’ai bien conscience que tout ça, je ne le fais pas que pour moi. Je le fais pour elle, pour mes ancêtres, pour mes petits-enfants. Pour les hommes et les femmes qui n’ont plus d’autre choix que de se réaligner pour ne pas succomber à la dureté de ce qu’on traverse.
Pour vous qui me lisez.
À Noël 2018, au moment où ma fille me dit « Maman, je crois qu’on a fini ce qu’on avait à faire à Bordeaux. Il est temps de rentrer », mon père d’origine martiniquaise nous offre un cadeau d’une valeur inestimable : sa généalogie.
Pendant un an et demi, il a travaillé avec sa compagne et une généalogiste pour remonter le fil de l’histoire familiale, et remettre chacun à sa juste place. Mais retracer l’histoire de sa famille n’a pu se faire qu’en retraçant l’histoire très chargée de cette île qu’est la Martinique, et le passé qui s’y relie : l’esclavage.
Le mot est prononcé.
Je n’ai jamais pu en parler avant.
Parce que tout ça était enfoui en moi.
Quand je lis les lignes de cette généalogie, c’est tout mon sang qui comprend ses racines et pourquoi j’ai vécu ces épreuves de vie, déjà si jeune.
Ce rapport à l’Homme
et à l’autorité si compliqué.
N’être esclave de rien ni personne.
Ne jamais me laisser enchaîner.
C’est aussi en conscientisant cette mémoire que mon système de survie va basculer : parce que seule je peux faire beaucoup. Mais avec un homme, je sais, je sens que je peux aller beaucoup plus loin.
Sans crainte d’être à nouveau blessée, trahie ou… enchaînée.
Ce sera mon programme full time 2019 et 2020.
Alors en ce début 2019, je me sens très soutenue par l’invisible pour continuer à tracer ma voie, et par effet ricochet à ouvrir la voie : le tatouage, la généalogie, le changement de nom de mon entreprise, ma fille qui me glisse ce message pour quitter Bordeaux.
Tout converge.
Bordeaux, qui a été le port principal du départ des esclaves en France. Les lieux ne nous attirent jamais par hasard. On a chacun une mémoire à y traverser. C’était celle-ci que je me devais de transmuter pour écrire la suivante.
La plus exigeante. La plus exaltante.
Retour vers nos futurs.
Décembre 2014,
Plage du Diamant en Martinique.
Nos racines et nos ailes…
Direction créative & éditoriale : Céline Boura & Christian Lerider
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5 réponses
Ce chapitre est sublime et différent des précédents. Il est écrit d’un autre endroit de toi, encore plus personnel et universel. Dette, héritage et transmission … Ces mots me touchent au plus profond de ma chair de fille, de petite-fille, de soeur, de mère. Tout y est de comment nous entreprenons, pourquoi nous entreprenons et de ce que nous n’osons entreprendre. Souvent cette année, j’ai pensé à toi tout en m’occupant de mon fils. Souvent, je me suis demandée où se trouve la force de faire seule lorsque cela nous tombe dessus. Merci pour ce magnifique voyage.
Je ressens beaucoup de douceur et de puissance. Je termine ce chapitre avec paix et sérénité. Merci pour faire passer tout ça.
Touchée en pleine coeur chère Céline,
Merci pour ce partage, cette ouverture, ce don d’amour.
Il y a des échos, des résonances, des prises de consciences, j’ai pris ma plume en cours de route pour poser mes mots.
Je savoure cette magie, entre joie et souffrance, de la vie qui m’amène toujours ce dont j’ai besoin au moment juste pour moi.
Merci
C’est quand on n’attend plus grand chose que les choses arrivent
Émouvant tes mouvances
Tes maux dans la pureté de tes mots
Transcender les épreuves
Les aimer car elles nous font grandir
Les faire reines pour en être la Lumière
Cette Lumière qui éclaire l’ici et maintenant et qui réchauffe l’obscurité du passé pour aller dans un futur lumineux
L’indicible, l’inénarrable nous traverse pour qu’à notre tour nous les traversions
Ce que la vie nous prend elle nous le redonne différemment
Ce qu’on inspire on l’expire différemment
Merci pour tout ça. Ce chapitre est magnifique et essentiel, et ce que je lis c’est comme si tu étais là pour moi au bon moment de ma vie, là où j’en ai le plus besoin, alors en te lisant, je suis poussé pour continuer mon chemin et je suis mon intuition car elle m’amène à des choses merveilleuses… je le sents… profondément, et surtout dans mon cœur, mon ventre. Merci Céline pour ce belle ouvrage partagé généreusement. Et je crois que je vais dans quelques jours aussi retourner vers le cap ferret et la dune de Pilat, tu m’y pousse, j’y ai juste passé une saison, mais je dois y aller avec mon fils.
J’ai hâte de lire la suite.
Virginia