J’ai pris cette photo devant le World Trade Center
en septembre 2004. J’étais partie seule en repérages
pour mon projet de fin d’études, que j’avais
présenté un an et demi plus tôt.
Ce lieu, cette date, sa puissance symbolique,
sur un plan intime comme à l’échelle mondiale,
ne m’ont jamais quittée…
Pour moi, c’est là que l’Effet Papillon
a commencé
La première fois que j’ai échangé avec Anne Uriot, à l’été 2018,
elle était à bout d’un business formaté aux codes de la déco d’intérieur.
Elle a été ma cliente, puis j’ai été la sienne : tremplin géant
pour assumer pleinement la dimension visionnaire
de nos activités.
“Je ne t’ai pas choisie, tu t’es imposée comme
une évidence incontournable” m’a-t-elle écrit.
Idem. L’Amour, carburant de l’entreprise…
C’est la Vie.
Avez-vous parfois l’impression de vivre une vie que vous avez déjà vécue ?
Cela est m’arrivé tant de fois sans pouvoir l’expliquer.
Comme si tout ce qui m’arrivait, je le savais déjà quelque part dans un espace au fond de moi, je le voyais avant même que ça ne soit devant mes yeux.
Je me suis longtemps demandée s’il n’y avait pas un programme à l’intérieur de nous, dont les codes nous échappent, mais qui nous conduit là où on doit être.
La mémoire du futur : ça paraît fou, car à priori on est censé créer son futur. Pourtant, le quantique nous apprend que nos futurs sont déjà contenus au même endroit que notre passé et notre présent.
Dans une immense toile invisible où sont stockées toutes les informations de notre vie. La matrice. La revoilà. La voie royale pour y accéder, c’est… notre intuition.
Donc, si je vois ce qui va m’arriver,
c’est que ce qui va m’arriver existe déjà
quelque part sur un autre plan.
Non-visible pour les yeux
mais perceptible par le corps…
et par le cœur.
C’est ce que j’ai vécu au plus profond de mes cellules tout au long de l’année 2019, et je me suis toujours dit qu’un jour, il faudrait que je prenne le temps de le partager. Alors nous y voilà.
Nous nous souvenons tous de ce que nous faisions le 11 septembre 2001. Pour ma part j’avais 20 ans, j’étais étudiante en école de design et marketing de la création, et travaillais en alternance dans une régie publicitaire, où j’étais le couteau suisse du service création et production.
J’étais la seule non-juive d’une entreprise familiale de juifs. Quand je lui ai demandé pourquoi il m’avait choisie, mon patron d’alors m’avait répondu “Parce que je sens que tu vas nous amener de la nouveauté”.
Le mur de son bureau était recouvert d’une affiche géante du skyline de Manhattan, avec plein zoom sur les tours jumelles. L’envers et l’endroit du décor étaient déjà posés…
Ce 11 septembre, le mur s’est effondré pour laisser place à une autre réalité. Comme chacun d’entre nous, je suis rentrée chez moi hébétée.
C’était aussi exactement le moment où, dans ma vie personnelle, je vivais ma première trahison. Et le sentiment d’abandon qui allait avec. J’ai donc toujours relié cet événement mondial à l’effondrement de ma confiance en l’Homme… et les complications qui s’en sont suivies.
Cette douleur s’est transformée le 12 septembre 2001 en une automutilation, me laissant 4 cicatrices sur l’avant-bras droit. L’endroit exact où 17 ans plus tard, est venu se déposer le tatouage de ma fresque florale…
La création était devenue mon échappatoire,
ma façon de tenir en sublimant le monde,
à travers mes mots et mes images.
Au cours de mes études en communication visuelle, je me suis spécialisée en 4ème et 5ème années en sciences humaines, avec au programme de la philosophie des émotions, de la philosophie des religions et de l’anthropologie symbolique.
Je ne me rappelle pas de la teneur de mes autres cours… mais ceux-là je m’en souviens parfaitement. Je comprends maintenant que c’est pour ça spécifiquement que j’ai choisi cette voie.
Créer pour dire le monde.
Et le faire avancer.
« Que reste-il quand il ne reste plus rien ? » : cette fameuse question que je me pose en boucle, a donc pris racine dans ce jour qui a fait basculer le monde.
Tout ce que je produis depuis
n’a de cesse d’interroger les liens
entre identité, vision,
valeur, perception,
destin individuel,
responsabilité collective.
Face au vide et au chaos,
de quoi et de qui
sommes-nous responsables ?
Dans le fond, je me suis toujours considérée comme une artiste à l’intérieur d’une entrepreneure, et je sais que nous sommes nombreux à jongler entre ces deux polarités. Complémentaires, mais pas toujours compatibles.
Toujours sur le fil.
Retourner la conscience du monde par notre regard, autant que par nos actes : un pacte avec soi et tout un écosystème qu’on embarque. Un devoir envers ce que nous sommes venus délivrer dans cette vie.
C’était la raison d’être de mon projet de fin d’études en 2003. Un espace de vie dédié au rêve et à l’imaginaire à New York post-11 septembre, sur les ruines de Ground Zero, déployé autour de 4 pôles :
Corps & Espace,
Nature & Artifice,
Pouvoir & Liberté,
Instant & Éternité.
Un lieu all in one qui permette, par des expériences inédites, des produits sensitifs, des services intuitifs et des évènements méditatifs, un voyage au cœur de ce qui nous rend profondément humains.
2002-2003.
Extraits de mon cahier de recherches pour mon master de communication visuelle.
Le rêve, l’imaginaire, la reconnexion à soi, la résilience collective
sont déjà mes thèmes de prédilection…
Comment se reconnecter à soi pour se reconstruire, en tant qu’individus et en tant que société ? Comment transcender le non-sens pour faire émerger des futurs plus beaux, plus sereins ?
C’est le fil que j’ai commencé à dérouler…
et qui ne m’a plus quittée depuis.
J’avais 22 ans et j’étais déjà tellement habitée par mon sujet, et tellement peu soutenue par mes profs qui le trouvaient trop flou, trop flou, pas assez bankable… que quand on me demandait d’où « tout ça » sortait, je répondais
« Je ne sais pas… mais il faut que ça sorte de moi ».
Ce lieu s’appelait Oniris
et sa baseline était « See the invisible ».
Voir l’invisible.
Déjà !
Le jour de ma soutenance, le jury qui semblait complètement largué, m’a écoutée et regardée comme si je venais d’une planète très lointaine, me ramenant constamment à des questions techniques, marketing et financières. J’étais dégoûtée. Je m’en suis voulue de m’être tant laissée déborder par mon imaginaire…
Une semaine plus tard,
les résultats me confirmaient
que je détenais « une mine d’or »
à ne pas lâcher.
J’ai obtenu mon master
avec les Félicitations du Jury.
Heureusement que je ne savais pas ce qui m’attendait… Je vous passe mes difficultés à entrer et exister sur le marché du travail avec ce book-là sous le bras.
Effondrement des tours. Crash d’avion. J’ai souvent pensé que ce projet-là était une boîte noire contenant la mémoire de mon ADN… et qu’un jour elle ressurgirait pour en faire quelque chose.
Au cours de mon travail de recherches pour documenter mon Lieu, à l’été 2002, je tombe « par hasard » sur une agence de prospective qui créé le futur sous l’angle de l’imaginaire alimentaire.
Ré-enchanter le réel en réactivant les 5 sens, créer un langage sensoriel et sa traduction visuelle autour de l’alimentation, concevoir un nouvel art de vivre plus en harmonie avec notre nature profonde… nous avions la même vision.
Je me suis donc largement inspirée du travail de cette agence pour injecter cette dimension dans mon espace de vie, sous forme d’un cahier de voyage pour reconnecter l’alimentation, les sensations et nos émotions.
Depuis 2003, il reste dans la boîte noire d’Oniris : mon cahier de recherches, le book qui présente l’ensemble du Lieu, et ce cahier de voyage.
Un an après la sortie de mes études, déjà lassée de travailler en agence sur des campagnes de publicité sans saveur, je contacte donc le fondateur de cette agence de prospective pour postuler chez lui.
Il n’y a qu’un endroit où
j’ai réellement envie de travailler…
c’est chez lui.
Nous avons rendez-vous en février 2004.
Il ne vient pas. À la place,
il me fait rencontrer son associé.
Zéro feeling.
Je poursuis ma route.
Tant pis pour moi.
Je garde précieusement ces archives au fond de ma mémoire, et son souvenir ressort 10 ans plus tard, au cours d’une séance avec ma thérapeute de l’époque, Odile Chabrillac. Je lui parle de tout ce que ce projet a représenté pour moi, elle me regarde la bouche entrouverte, les yeux écarquillés.
Elle me dit ces mots que je n’oublierai jamais :
« Ce que vous avez mis dedans,
c’est la mission de votre vie.
C’est comme si vous aviez déposé
à cet endroit-là la mémoire de votre futur.
Et c’est le fil que vous ne cessez de dérouler depuis.
Revenez à cette base et continuez à explorer
le monde du rêve, de l’inconscient,
intéressez-vous au chamanisme,
c’est ça votre voie. »
À partir de là, en 2013, je me sens autorisée à faire ré-émerger cette vision, sortie de nulle part et de partout en même temps. Je m’ouvre à tous ces sujets, commence petit à petit à en parler plus ouvertement avec mes clients.
En fait, tout cet invisible a toujours été là en moi. Mais c’était tellement grand, tellement impalpable que je ne savais pas quoi en dire, en faire.
Et je comprendrai alors qu’il n’y a rien à en faire.
Juste lui permettre d’exister.
Nous sommes en décembre 2018.
Je viens de me séparer, mon entreprise est en train de changer de nom, de dimension, je me fais tatouer, mon TEDx a un an, je suis en train de pivoter à tous les niveaux et grandir en accéléré.
Je reçois une demande de connexion via LinkedIn qui me fait bondir de joie dans la rue. Une décharge électrique qui vient de très loin. C’est le fondateur de l’agence de prospective en imaginaire alimentaire !
Je n’avais jamais oublié son nom, son entreprise, et notre rencontre qui n’a pas eu lieu en 2004. Par une acrobatie spatio-temporelle dûe à ma conférence TEDx qu’il vient de visionner, c’est lui qui toque à ma porte.
« Bonsoir Céline,
Je suis admiratif. Tout simplement.
Nous vivons des vies pleines, libres et humanistes.
J’aimerais vous confier ma voie.
La travailler avec vous.
J’ai été très ému par votre TEDxLorient.
Vous pratiquez une communication post-moderne.
J’adore. Pourrions-nous nous rencontrer ? »
Il s’appelle Édouard.
J’apprendrai plus tard
qu’il est né un 11 septembre.
Le monde se met-il à tourner à l’envers…
Ou à l’endroit ?
Un ami designer m’avait dit un jour au sujet d’Oniris : « C’est étonnant parce que je sais que tu n’as pas d’affinités avec la science-fiction, et pourtant tu en utilises tous les ressorts. »
Bienvenue dans mes mondes parallèles.
Texte d’introduction à ma soutenance de master, en mars 2003…
Alors que cet homme ne me connaît pas, et bien que je connaisse son existence depuis 17 ans, j’ai l’étrange sensation de reprendre avec lui une conversation qui serait restée suspens dans un autre espace-temps.
Au détour d’une conversation, il me parle de reconstruire l’Atlantide. Je continue à recouper les informations d’un plan plus vaste, qui ne m’appartient pas, mais qui passe à travers moi.
En février 2019, quelques semaines après nos premiers échanges, il vient me voir à mon bureau à Bordeaux. Je sors ma boîte noire pour cette grande occasion, non contente de la perspective de pouvoir, enfin, peut-être, percer avec lui le mystère de ce projet.
Il feuillette tous mes books attentivement, et finit par me dire « En fait, en 2002, on faisait la même chose au même moment. ». À elle seule, cette phrase déclenche un raz-de-marée émotionnel.
La voilà, la lame de fond que je retenais depuis tout ce temps. Le barrage saute et me submerge. Je suis en larmes pendant tout notre rendez-vous. Des larmes de libération. Devant un inconnu qui visiblement connaît ce que je cache au plus profond de moi.
Pendant 17 ans, à chaque fois que j’ai parlé de ce projet à mon entourage, j’ai toujours entendu la même réplique : « C’est génial… mais complètement barré ». Pourtant c’était tellement accroché “from deep inside” que je n’arrivais pas à m’en détacher.
Et là, pour la première fois, face à lui,
j’avais la confirmation que
je n’étais pas si barrée que ça…
J’avais juste 17 ans d’avance.
On m’a souvent demandé d’où sortait ce projet. Noyée au milieu de mes larmes, j’ai compris qu’il sortait de mon futur. Ce jour-là, j’accepte instinctivement de faire confiance à cet homme.
Je ne sais pas où il m’emmène.
Mais je dois y aller.
Quand l’élève est prêt…
le maître apparaît.
Tout au long de l’année 2019, il s’avérera un pilier essentiel dans mon (re)déploiement, éclairant mes angles morts, m’apportant son soutien inconditionnel pour me permettre de pousser les curseurs de la création plus loin. Beaucoup plus loin.
Quand rencontre-t-on vraiment l’autre ? Lorsque cette rencontre a le pouvoir de nous ramener à qui nous sommes vraiment, et que cet autre nous permet d’accueillir ce qui d’habitude nous effraie : le dépouillement. C’est ce qu’il m’a appris de plus puissant. Et ça a ouvert ensuite un immense champ…
En décembre 2019, pour une présentation commune devant des clients,
je réalise cette capsule vidéo avec nos deux voix enregistrées
sur mon podcast #3, du thème Chaos & Utopie,
sur le clip “Blouson Noir” d’Aaron.
À partir de là, entre en scène une nuée de femmes venant me soutenir dans la mise à jour de cette grande œuvre.
Il y aura Alice, d’abord, qui me permet la reconnexion avec ce Big Why. Il y aura mon équipe, Florence qui à ce moment-là est à mes côtés depuis 2017, puis Emmanuelle, qui m’aideront à la mise sur orbite… et feront le choix de quitter l’aventure quelques mois après.
Le temps de laisser la place à Krystal puis Laure Nuiaouët, Coordinatrice des Partenariats et des Évènements, qui captent totalement ma vision, et la soutiennent de leur créativité et de leur amour inconditionnel pour ce que je tente de mettre sur pied.
Pas évident pour
l’introvertie solitaire que je suis,
de rassembler une team
autour d’un idéal aussi fort.
Puis viendra Anne Uriot, à qui je confie en avril 2019 les clés d’Oniris en lui disant « Va chercher dans mon passé ce que je sais être mon futur ». Même pas peur du brief ! Spécialiste de l’ADN des lieux, elle mène un travail d’orfèvre pour transposer la carte énergétique du World Trade Center en 2001 vers Paris en 2019.
Elle me permet d’identifier le quartier, et la traduction créative de ce lieu dans un appartement où je pourrais combiner mon espace de vie, de création, de transmission et de réception. Avec ma fille aux premières loges de tout ça.
Enfin, Gaëlle Dumora, dénicheuse de lieux atypiques, arrivera en mai, comme une évidence pour compléter la danse, pour partir à l’assaut de la perle rare.
Chacune à sa façon va me permettre
de mettre à jour la mémoire de mon futur
et de déplacer mon centre de gravité
vers Paris.
La chasse au trésor démarre… J’observe encore une fois à quel point la vie me soutient pour donner corps à toute cette folie.
À quel point je dois aussi apprendre à faire confiance à toutes ces personnes que l’on m’envoie pour soutenir mes réalisations, et à faire confiance au flux de l’argent qui me demande d’investir à un tout autre niveau… bref, à lâcher de plus en plus mes idées pré-conçues. Sur tout.
Je n’ai pas besoin de raconter toute mon histoire, je vois bien que l’énergie que je déploie et la précision avec laquelle j’avance, malgré mes peurs colossales, rassurent mes clients et les gens qui me suivent.
Je comprends aussi que ma responsabilité s’incarne auprès de tous ces gens qui me suivent depuis des années, la plupart du temps en silence, et qui attendent souvent mon signal pour continuer à ouvrir leur propre voie.
Le plus gros morceau que je dois lâcher dans cette quête : le quartier dans lequel la mémoire d’Oniris va venir s’actualiser. Je me vois dans le 8ème arrondissement, à proximité du Parc Monceau. La nature dans la ville. Le chic et le calme.
Anne, la première, identifie que mon futur lieu sera dans un périmètre recoupant un jardin public, une maternité et un cimetière. Transmutation de la Mort vers la Vie.
Extrait du décryptage de la mémoire de mon futur,
réalisé par Anne Uriot en avril 2019.
C’est ainsi que par transposition vibratoire, elle atterrit sur la zone du Jardin du Luxembourg, à proximité de la maternité du Port Royal et du Cimetière Montparnasse.
Je suis en résistance pendant quelques semaines à ce sujet. Jusqu’à ce que Gaëlle aille sur place, hume les deux parcs et leurs quartiers alentours, et me dise également, sans connaître Anne à ce moment-là :
« Le Parc Monceau,
c’est ton énergie d’hier : cachée.
Le Jardin du Luxembourg,
c’est ton énergie de demain :
ouverte au monde. »
C’est donc dans la mémoire d’Oniris, sur les ruines du 11 septembre 2001, que j’ai trouvé et créé mon lieu d’aujourd’hui. La maison de création des futurs. Première étape.
L’incarnation visible de toutes ces années de travail dans l’invisible. Ma vision de l’amour, de la confiance et de la création engrammée dans la matière. Ma façon d’éclairer et de redistribuer.
Moodboard d’inspiration.
Extrait de mon travail d’actualisation d’Oniris
dans mon futur appartement parisien,
co-réalisé avec Anne Uriot.
En mai 2019, je crée un nouveau format de transmission collective pour mes clients, qui s’appelle Amour & Argent. À ce jour c’est mon format de groupe qui a eu le plus de succès.
Pas étonnant. Ce sont les polarités Amour & Argent que ce lieu m’appelle à réconcilier. Pour toucher à un autre niveau le cœur du système.
Si l’Amour était déjà bien présent dans tout ce que je faisais, et l’Argent dans une certaine mesure, il m’a fallu apprendre à « lâcher les chevaux » pour fusionner ces deux polarités. Et ainsi créer de nouvelles voies de prospérité.
Car si je ne suis qu’en location, donc à durée déterminée, j’ai dû également apprendre à un tout autre niveau à investir en confiance sur moi, pour ma fille, pour mon entreprise, pour ma contribution. Sans mari, ni associé, ni investisseur pour me rattraper avec un filet.
Et là où je pensais ne pas avoir les moyens de payer seule un loyer parisien, l’agent immobilier me créé à lui seul la réponse : c’est La terre, le ciel & nous qui sera locataire.
21 juin 2019 : Le Lieu est trouvé ! Épreuve de feu pour passer « mon grand oral » face à mon comptable, mon assureur et mon banquier, en simultané. Je dois les convaincre du bien-fondé de cet investissement mensuel colossal.
Et là, je découvre stupéfaite que je n’ai personne à convaincre, et rien à argumenter. Chacun, dans son corps de métier hyper cartésien et terre-à-terre, me fait confiance depuis longtemps… et me donne son feu vert. Pour eux, c’est une évidence.
« Alors ça sert à ça l’invisible ? »
me suis-je dit.
Et quand c’est juste, le tapis rouge se déroule. Non sans secousse sismique, évidemment. Sinon ça ne serait pas drôle. Dans le fond, je ne sais pas où tout ça m’amène… mais je sens que ça m’amène quelque part de très juste.
Le 11 septembre 2019,
j’inaugure mon nouvel espace de vie(s)
avec ma tribu venue
des 4 coins de la France.
“La 25ème heure” est un film réalisé par Spike Lee en 2002.
L’histoire d’un dealer qui passe ses dernières 24 heures de liberté
dans un New York chaotique, juste après le 11 septembre.
Ce titre m’inspire la notion du temps retrouvé,
et à quoi+qui on choisit en conscience
de le consacrer.
Direction créative & éditoriale : Céline Boura & Christian Lerider
Coordination artistique : Agence Inspir ~ Création digitale : Digitale Artiste
2010-2022 © La terre, le ciel & nous ~ Mentions légales ~ Politique de confidentialité ~ CGV
Direction créative & éditoriale : Céline Boura & Christian Lerider
Coordination artistique : Agence Inspir
Création digitale : Digitale Artiste
2010-2022 © La terre, le ciel & nous
Mentions légales ~ Politique de confidentialité ~ CGV
Restons connectés pour que je puisse vous envoyer mes dernières actualités.
10 réponses
Waouh ! J’adore ce chapitre et particulièrement sa beauté esthétique ! Je suis admirative de la qualité des notes prises par une jeune femme de 22 ans !!! Finalement, c’était un peu ça l’ambiance de la grande entreprise “Céline Boura” dans mon rêve d’avant-hier ;).
J’ai rejoint ce voyage parce que je m’y suis sentie invitée et après les émotions fortes des premiers chapitres, je suis aujourd’hui encore plus troublée tant il me permet de me sentir soutenue. J’ai compris ces derniers mois qu’il n’y avait pas de meilleure destination que Soi même, aussi long exigeant voire déstabilisant soit le chemin. Je n’ai jamais autant eu besoin que la Vie mette des « ressources » sur ma route pour avancer, pour ne serait-ce que me permettre de dessiner la toute petite portion pour faire le prochain pas. Sans me donner aucune réponse, ce voyage contribue pourtant à faire cela. Et je n’en reviens pas.
Merci à toutes les personnes qui prennent le temps de déposer sur le site quelques mots, quelques phrases de leur traversée de ce Voyage. Non seulement chaque commentaire me remplir le coeur, mais en plus il permet aux autres voyageurs de vivre une expérience collective inédite.
With Love.
And beyond.
Céline Boura.
Touchée en pleine âme, encore.
Plus profondément, toujours.
Tu continues d’ouvrir ma voix(e) sans imaginer l’ampleur de tes résonances.
Un nouveau grand pas pour moi dans l’instant par la vibration de tes mots.
<3
Chère Céline,
je suis bouleversée tellement de choses résonnent en moi.
Quelle similitude extraordinaire que nos parcours créatifs, ce projet de diplôme si différent de ce qui est attendu et l’incompréhension du corps enseignant, nos sujets liés à l’invisible même si d’une façon différente…
Mon projet s’intitulait “L’ambiance : perceptions sensibles” et donnait à voir et à ressentir l’invisible.
Tes carnets de croquis et de notes en échos aux miens… que j’ai peut-être jeté dans mon besoin de mettre cette partie de vie derrière moi pour avancer.
Alors même que la réalisation de mon film réunifiant passé, présent et futur; me replonge dans les prémices de ce lien au sensible qui me montraient déjà la voie.
A présent que je t’ai lu, j’entends mieux cette phrase que tu m’as dite “tu avais 10ans d’avance”…
Merci pour ton partage qui m’encourage et me permet de continuer d’ouvrir ma voix.e pour assumer et contribuer avec confiance.